Malheureusement, le Salon du livre de Paris a été annulé cette année en raison de la pandémie COVID-19. Nous négocions actuellement avec le Centre tchèque de Paris sur la mise en œuvre éventuelle de certains événements dans le cadre du programme d'accompagnement.
Le salon du livre de Paris (renommé Livre Paris en 2016) a été créé en 1981 à l'initiative du Syndicat national de l'édition et est devenu au fil des ans le plus grand événement de la culture et de l'industrie du livre en France. Il est l'un des plus grands salons du livre du monde et le plus grand de la francophonie.
Jaromír 99 (1963), de son vrai nom Jaromír Švejdík, est partagé entre deux mondes : la musique et la bande dessinée. Il s’est illustré en qualité de membre des groupes Priessnitz et Umakart et de dessinateur de la trilogie Alois Nebel (paru en français en 2014 chez Presque Lune). Il est le coscénariste et le plasticien de son adaptation réussie au cinéma (2011), qui a obtenu le Prix du cinéma européen du meilleur film d’animation. Son album Bomber (2007) lui a valu le Prix Muriel de la meilleure BD en République tchèque. Pour la maison d’édition britannique SelfMadeHero, il a adapté Le Château de Franz Kafka en bande dessinée (2013), travail pour lequel il a été nominé au prestigieux prix Eisner. En collaboration avec le romancier Jan Novák, il dessine Zátopek (paru en français en 2018 chez les éditions Des Ronds Dans L'o), une biographie inventive présentant la vie du plus célèbre athlète tchèque de tous les temps, dans le contexte de la répression communiste. Avec le même auteur, il réalise le roman graphique Jusqu’ici tout va bien (parution française prévue en février 2021, chez Presque Lune) - une épopée passionnante su fond de Guerre froide.
Jan Novák (1953) est un écrivain, dramaturge, scénariste et traducteur tchéco-américain. En 1969, il a émigré avec ses parents pour Chicago. Hormis son roman primé Jusqu’ici, tout va bien (2004), il est aussi l’auteur d’une biographie de Miloš Forman Je n’en sais rien ainsi que du texte de la bande dessinée de Jaromír 99 intitulée Zátopek (parue en français en 2018, Éditions Des Ronds dans l’O) sur le célèbre coureur du même nom. Il est le lauréat de grand prix littéraires, dont le Magnesia Litera dans la catégorie Livre de l’année (2004) et du Prix Josef Škvorecký (2007), mais aussi du Carl Sandburg Award, destiné aux auteurs de Chicago, et du Friends of Literature Award. Toujours avec Jaromír 99, il a collaboré à l’adaptation graphique de son roman Jusqu’ici tout va bien (parution française prévue en février 2021, chez Presque Lune).
Marek Šindelka (1984) est un poète, romancier, nouvelliste et scénariste. Il a d’abord fait des études culturelles à l’Université de Prague, puis de scénariste à l’académie de cinéma FAMU – la plus importante université artistique de République tchèque. Son premier recueil de poésie, Strychnin, lui a valu en 2006, soit avant l’âge de 30 ans, le prix Jiří Orten. Il a également été deux fois lauréat du prestigieux prix Magnesia Litera, le plus important prix littéraire de République Tchèque. Le style de Marek Šindelka se démarque par sa finesse, sa précision et sa dimension poétique. Plusieurs de ses ouvrages sont traduits dans les principales langues d’Europe Centrale ainsi qu’en anglais. La fatigue du matériau, son premier roman traduit en français, est publié par les éditions du Syrte. Marek Šindelka est (avec Vojtěch Mašek) le co-scénariste de L’étrange cas de Barbora S. (paru en français en 2020 aux éditions Denoël), le roman graphique inspiré par un incroyable scandale qui a ébranlé la République tchèque.
Jáchym Topol (1962) est un poète, romancier, journaliste et activiste. Son père, Josef Topol, est dramaturge, poète et traducteur de Shakespeare. À cause des activités de dissident de son père, Jáchym ne peut pas entrer à l’université. Après son baccalauréat, il fit plusieurs petits métiers. En 1982, il cofonde la revue samizdat Violit, et en 1985 la Revue Revolver qui est spécialisée dans la littérature tchèque moderne. Il est emprisonné plusieurs fois pour de courtes périodes. Il est également un des signataires de la Charte 77. Jáchym participe à la Révolution de velours en 1989, en publiant une feuille indépendante, (Informační servis), qui deviendra plus tard l’hebdomadaire Respekt, l’un des principaux hebdomadaires du pays. Il est le rédacteur en chef de Revolver Revue jusqu’en 1993. Il fait toujours partie de la rédaction de Respekt. Plusieurs de ses livres ont été traduits en français dont le dernier Une personne sensible aux éditions Noir sur Blanc Considéré comme l’un des principaux écrivains tchèques vivants, il a reçu de nombreux prix pour son œuvre, dont le prix Jaroslav Seifert (2010) et le prix national de l’Etat (2017).
Lenka Horňáková-Civade (1971) est une écrivaine et peintre tchèque vivant en France.
Née en Prostějov (Moravie), elle fait des études en économie et philosophie, puis, après son installation en France dans les années 90, elle obtient sa licence d’Arts Plastiques à la Sorbonne en 2009. En 2010, elle publie son premier livre Provence jako sen (La Provence comme un rêve) suivi d’un deuxième en 2011 Lanýže (Truffes). Mais elle se tourne finalement vers la langue française pour son troisième roman Giboulées de soleil (2016, Alma Editeur), qui reçoit de nombreux prix dont le Renaudot des lycéens. Elle recoit le prix Richelieu de la Francophonie 2019 pour son roman Une verrière sous le ciel (Alma Editeur), prix qui récompense un ouvrage écrit directement en français par un écrivain dont ce n’est pas la langue maternelle. La symphonie du Nouveau Monde (2019, Alma Editeur) est son dernier roman.
Lenka Horňáková-Civade vit dans le Vaucluse.
Josef Pánek (1966) est scientifique et écrivain. Né à Prague, Josef Pánek a obtenu sa maîtrise et son doctorat à Prague, en République tchèque, puis a travaillé en Norvège et en Australie, avant de finalement retourner en République tchèque. Il a fait ses débuts avec une collection d’histoires courtes The Opal Digger (2013). Son deuxième livre, L’Amour au temps du changement climatique (2017), a remporté le prix Magnesia Litera (le plus prestigieux des prix tchèques) cette même année.
Magdaléna Platzová (1972) est une écrivaine, dramaturge, auteure de livres pour enfants et journaliste. Après des études de philosophie à l’université Charles de Prague, elle devient actrice, journaliste et traductrice. Elle est auteur de trois pièces de théâtre. En 2003 elle publie un recueil de nouvelles traitant de la région dalmate de Croatie : Sel, mouton et pierre. Un an plus tard paraît son roman Retour de l’amie, puis en 2006 Le saut d’Aaron. Suit un recueil de nouvelles publié en septembre 2008 L’homme recyclé. Son dernier roman De l’autre côté du silence est un roman contemplatif sur le silence entre l’homme et Dieu, l’avancée subreptice de l’âge et la douleur causée par le vide intérieur. Elle vit à Lyon depuis 2012. Son roman Le saut d’Aaron sera publié en français en automne 2021 chez les éditions Agullo.
Petr Stančík (1968), est écrivain, poète, essayiste et auteur de théâtre. Jusqu’en 2006, il publie sous le pseudonyme Odillo Stradický ze Strdic, puis il reprend la plume sous son nom civil. Après des études inachevées en pédagogie puis mise en scène à l’Académie des Arts du Spectacle de Prague, il travaille comme réalisateur pour la télévision, conseiller en communication et rédacteur publicitaire. Son premier opus est le recueil Deux sources (1992), récit pseudo mythologique à la frontière de la poésie et de la prose. Son deuxième titre L’amiral du thé (1996) a été classé parmi les proses postmodernes. Cet écrivain se distingue par une langue riche, haute en couleurs et un style poétique inégalé qui ressort dans ses proses historiques et fantastiques L’œuf d’ange et Le moulin à momies (Prix Magnesia Litera 2015).
Il écrit aussi des livres pour enfants, dont la série primée Chrujda le Blaireau. Ses livres sont traduits en espagnol, hongrois et polonais.
Marek Toman (1967) est romancier, journaliste, poète et traducteur dont les livres ont été publiés en anglais, allemand, finnois, polonais et hongrois. Il a étudié la philosophie à l’Université Charles de Prague et a travaillé comme journaliste à la Radio tchèque ainsi que pour plusieurs quotidiens et comme diplomate en Estonie et Hongrie. Ses livres traitent souvent de thèmes historiques, évoquant des épisodes oubliés de l’histoire tchèque et européenne ainsi que les relations entre les différentes générations. Egalement auteur de livre jeunesse, il adore de présenter d’une manière ludique les classiques de la littérature mondiale et par ses livres, montrer aux enfants la magie de la lecture, comme c’est le cas de son livre La Caféteria de Jim Big Louche.
Jaromír Typlt (1973) est un poète et critique d’art. Suite à ses études de philosophie à l’Université Charles de Prague, il s’est installé à Liberec où il a tenu la galerie d’art contemporain et de photographie Malá výstavní síň (jusqu´en 2009) et la Galerie U Rytíře (jusqu´en 2010).
En parallèle, il publie plusieurs œuvres poétiques comme L’enfer perdu (Ztracené peklo, 1994). En 1994, il reçoit le prix de Jiří Orten qui récompense les jeunes auteurs. Il écrit aussi des textes de prose, par exemple Les seuils mouvants des temples (Pohyblivé prahy chrámů, 1991) ou À travers le contraire (Opakem o překot, 1996). Il collabore aussi avec d’autres artistes comme Jan Měřička pour réaliser des livres-objet, comme que non jusqu´a (že ne zas až, 2003). Ses textes seront également utilisés dans un court-métrage de Viktor Kopasz (Shadow play, 2002) ou pour une composition radiophonique avec Michal Rataj (že ne zas až, 2006. Il étend ses activités au domaine de la promotion des arts plastiques bruts en soutenant Zdeněk Košek, Hana Fousková et František Novák. Il est également l’auteur de nombreux essais critiques sur des écrivains et des artistes tchèques.
Né à Lyon, il abandonne rapidement ses études de philosophie pour se tourner vers les langues vivantes. Il se fixe définitivement à Prague en 2004, où il travaille comme professeur de français en lycée et comme traducteur indépendant. Il commence sa carrière de traducteur littéraire avec un inédit de B. Hrabal, Jarmilka, qui fait l'objet d'une maîtrise à Paris IV. Suivent des ouvrages de P. Ouředník, de M. Ajvaz, de K. Čapek, mais aussi des livres pour enfants, des bandes dessinées, un recueil de poèmes de B. Reynek, des pièces de théâtre de P. Zelenka, des poètes contemporains. Il a publié un Dictionnaire de faux-amis tchèque-français en 2016. Sa nouvelle traduction des Aventures du brave soldat Švejk de J. Hašek sort en 2018 chez Gallimard. Parallèlement à ses traductions, il écrit des proses courtes et des poèmes dont il publie quelques extraits dans des revues (2019, 2020).
Née à Prague où elle a passé son enfance, elle vit en France depuis près de soixante ans. Après ses études en génie agricole (ENITA, Dijon, 1973), elle a commencé à traduire pour la maison d'édition Gründ avec sa mère (Claudia Ancelot) dès l'âge de dix-huit ans afin de ne pas perdre le contact avec sa langue maternelle. Plus tard, elle a poursuivi des études d'anglais (Capes, Agrégation) et, en plus d'enseigner l'anglais en lycée, elle a continué à traduire pour différents éditeurs (entre autres Gallimard, l'Esprit des Péninsules: Jan Trefulka; l'Aube: Václav Havel, Karel Pecka; Calmann-Lévy: Václav Havel; le Seuil: Petr Ginz; Maren Sell et Contre-Allée: Jana Černá). Elle vit dans le sud de la France et, à la retraite, traduit toujours du tchèque et du slovaque (Éditions Do: Ota Pavel, Jana Juráňová; le Sonneur: Karel Čapek; éditions Agullo: Arpad Soltézs). En automne parraîtra sa dernière traduction – Le saut d’Aaron de Magdalena Platzová (éditions Agullo).
Traductrice de l'anglais et du tchèque, elle a enseigné pendant quinze ans la traduction littéraire à la Sorbonne (Université de Paris III) dans le cadre de la préparation aux concours nationaux.
De l'anglais, elle a traduit notamment des ouvrages de JRR Tolkien, Toni Morrison et Margaret Drabble ; du tchèque, Ceux de Želary, de Květa Legátová (Noir sur Blanc, 2010), Alois Nebel, de Jaroslav Rudiš et Jaromír 99 (Presque Lune, 2014), ou encore La Fatigue du Matériau, de Marek Šindelka (Éditions des Syrtes, 2021), entre autres.
La traductrice Marianne Canavaggio a étudié le tchèque à l’université à Paris et vécu à Prague dans les années 83-89. Proche des milieux dissidents elle a d’abord traduit des textes politiques sous pseudonyme, puis s’est tournée vers la traduction littéraire. Elle est la traductrice d’une trentaine d’ouvrages, dont de nombreux romans de Jáchym Topol et Patrik Ouředník. Elle est par ailleurs professeure de français, en poste au lycée français de Washington (USA).
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